Photo: Too Good To Go. Lucie Basch, âgée de 29 ans, est ingénieure de formation. Après ses études à l’école Centrale-Supélec et un double diplôme en logistique et supply chain en Angleterre, elle cofonde en 2016 une application pour permettre aux commerçants de vendre les invendus du jour : Too Good To Go. Un projet de start-up né avant tout de ses convictions et de son engagement pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Comment vous est venue l’idée de cette start-up dédiée au gaspillage alimentaire ?
Après mes études, j’ai travaillé dans un groupe agroalimentaire mondialement connu. Au cœur de l’usine, j’ai découvert qu’une grande partie de ce qui était produit était finalement jeté. J’ai ainsi réalisé que le gaspillage dont j’étais témoin était généralisé à l’ensemble du secteur industriel, ce qui m’a profondément choquée.
J’ai alors commencé à m’intéresser au sujet, à consulter les chiffres et appris qu’une très grande partie de la production alimentaire mondiale finissait à la poubelle. Je me suis dit qu’il fallait absolument faire quelque chose. C’est ainsi que je me suis lancée en 2016, en Scandinavie, dans la création de l’entreprise à impact social « Too Good To Go » – qui se traduit en français par « encore trop bon et consommable pour être jeté » –, entourée d’autres cofondateurs issus de différents pays. Nous voulions amorcer un mouvement global, mettre en œuvre de petites actions, faciles à réaliser, qui contribueraient à un élan positif de la réduction de la crise climatique.
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