Contraint par le réchauffement climatique et la volonté des vignerons de « faire autrement », le monde viticole évolue, avec ricochet dans le passé.
Parcourir de nouveaux territoires du vin, c’est s’évader un instant des contingences actuelles, de l’âpreté économique, l’incertitude des temps. Tel Janus, dieu des transitions, un monde viticole en pleine mutation nous offre aussi un double visage, l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir. Dans une carte des vignobles redessinée, une nouvelle donne ampélographique (liée aux cépages), des pratiques culturales et œnologiques transformées, point un passé ressurgi, des lieux désertés, des variétés oubliées, des savoir-faire enfouis.
À contre-courant d’une mondialisation formatant cépages et usages pour aboutir à une qualité améliorée, reproductible d’année en année, des vignerons d’abord isolés, souvent raillés, en ont forgé patiemment les contours. Trente ans, quarante ans plus tard, nouvelles tendances de consommation et urgences environnementales les inscrivent dans l’air du temps, jusqu’à faire la une des magazines, à l’instar d’un Robert Plageoles dans Paris Match, en novembre.
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