D’après une étude menée notamment par les chercheurs de l’INRAE, le suivi de recommandations nutritionnelles de 2017 permettrait de réduire l’impact environnemental de son alimentation de 50%. Un constat qui s’explique par la réduction de la part de viande et de poissons qui, sur le plan nutritionnel, peut être contrebalancé avec de nouvelles sources de protéines comme les légumineuses ou les insectes.
Selon une étude menée par des chercheurs de l’INRAE, de l’Inserm, de l’Université Sorbonne Paris Nord et de Solagro dont les résultats ont été publiés en Mars 2020, les recommandations nutritionnelles ont un impact positif sur la santé mais également sur l’environnement. L’objectif de cette étude était de suivre différents régimes alimentaires afin de comparer leurs impacts.
Si les recommandations nutritionnelles ont initialement été pensées pour des questions de santé, on observe parallèlement que ces recommandations, et plus globalement notre alimentation, ont des répercussions sur l’environnement.
En effet l’industrie agroalimentaire est aujourd’hui responsable d’environ 1/3 des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Elle contribue également à la pollution des eaux, des sols et nuit ainsi au bon développement de la biodiversité. Or les recommandations nutritionnelles, qui privilégient la consommation de végétaux et incitent à limiter les produits d’origine animale, incitent indirectement à réduire la pollution de ce secteur.
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