La crise sanitaire a provoqué une pénurie de main d’œuvre dans les exploitations agricoles. Le 24 mars, Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, a lancé un appel aux volontaires pour travailler en agriculture. Le message a été entendu par plus de 240 000 volontaires qui ont proposé leurs services via l’opération de la FNSEA « Des bras pour ton assiette » mise en place sur Internet par wizifarm.
Aujourd’hui, les bras sont à pied d’œuvre. Les travaux agricoles vont pouvoir être assurés.
Exemple chez François Mellon, agriculteur bio à Villotran dans l’Oise. Au début du confinement, le producteur « s’est demandé s’il allait pouvoir organiser le chantier de binage de sa rhubarbe », explique l’Oise agricole. Pour cette opération qui se déroule tous les ans au printemps, il a l’habitude de faire appel à une agence d’Intérim.
Cette année, les intérimaires étaient des personnes en chômage partiel. Quinze personnes « ont travaillé 8 heures par jour pendant 4 jours », précise le journal. Avec une organisation » dans le respect des gestes barrière : distribution de gel hydroalcoolique, salariés espacés un rang sur deux (soit un écart de 2 m entre les personnes), casse-croûte individuel.
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