La transition vers l’agroécologie, plus respectueuse de l’environnement, imposera de modifier radicalement les pratiques agricoles
Réduire notre impact environnemental n’implique pas seulement de limiter nos déplacements, de mieux isoler notre maison ou d’opter pour un fournisseur d’électricité «vert». Cela exige aussi de mieux – et moins – manger. Les habitudes alimentaires en Europe sont en effet pointées du doigt par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Avec un point noir sur la consommation de protéines animales, supérieure de 60% aux recommandations. Or, pour nourrir le bétail destiné à la production de viande, les éleveurs européens achètent en masse des céréales et importent 33 millions de tonnes de soja par an, principalement auprès de l’Amérique latine. Ce qui aggrave l’impact carbone du Vieux Continent.
Malgré cette (trop) forte demande intérieure, l’industrie agroalimentaire européenne a su gagner en productivité pour nourrir les 500 millions d’habitants, grâce au modèle occidental des cultures intensives et spécialisées.
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