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Peut-on encore manger du poisson ?

Après avoir sombré dans l’excès et trop pêché par ignorance, on aborde la mer de façon durable et responsable. Saisonnalité, origine, stock… cinq règles à suivre pour bien mitonner sans piller.

Je-m’en-foutisme des saisons, raclage des fonds, détournement de mineurs – la nurserie des mers n’échappe pas aux filets prédateurs -, étals où fretins en masse et crustacées sont extradés à vingt mille lieues de leurs mers…, le monde de Nemo est de moins en moins jojo. À tel point que selon Seaspiracy, documentaire réquisitoire dont la déferlante a mis Netflix en émoi, les océans, en 2025, auront pris le bouillon : nous n’aurons plus de poissons. C’est sans doute voir les choses par le bout catastrophiste de la lorgnette. Certes, tous les experts s’accordent à le dire : actuellement 34 % des stocks mondiaux sont surexploités et 60 % à la limite des prélèvements tolérables. Mais des solutions existent. Et c’est à nous, consommateurs, de faire le choix d’une pêche durable qui ne donne pas le mal de mer à la planète.

Moins souvent, plus varié

Une consommation de 11 kg de poissons par an et par personne : c’est l’ordonnance de l’Organisation mondiale de la santé. En France, nous en sommes à 35 kg ! Et nous puisons toujours aux mêmes viviers : saumon, cabillaud, crevette, bar et sole. «C’est avant tout là où la pêche blesse, insiste le chef Julien Dumas (Le Saint James, à Paris), figure de proue de la bataille navale menée par une armada d’étoilés pour une gastronomie marine responsable. Il faut sortir de cette monomanie pour s’intéresser à un arrière-banc plein de ressources : tacaud, merlan, mulet, dorade grise…»

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