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Une alimentation bonne pour moi et la planète ? Tout dépend de là où j’habite

De Sean Beer. Je souhaiterais que les gens envisagent la nourriture qu’ils mangent non seulement du « champ à l’assiette » mais aussi de la « graine à l’âme ». J’ai étudié comment rendre l’approvisionnement alimentaire mondial durable depuis plus de 30 ans, on me demande donc souvent quel est le meilleur régime alimentaire pour la planète.

Le problème, c’est que la plupart des gens veulent des réponses faciles à cette question. Malheureusement, il n’y en a pas !

Par exemple, j’ai souvent pensé à devenir végétarien pour des raisons éthiques et environnementales. Mais je n’ai pas envie de manger à la place de la viande du soja ou d’autres aliments importés de l’autre bout du monde, du fait des émissions carbone générées pour les acheminer.

Et si nous devons reconnaître le dilemme éthique que représente le fait de manger des animaux, qu’en est-il des animaux du sol ? Pourquoi écraser, trancher et découper en dés des mini-bêtes dans les exploitations agricoles est acceptable, mais pas lorsqu’il s’agit de grosses bêtes ? Si je suis cette logique jusqu’au bout, dois-je devenir un « fruitarien », qui ne mange que des fruits bio cultivés près de chez lui ?

Un défi plein de contradictions

Lorsqu’on cherche à suivre un régime durable, on se heurte rapidement à de nombreuses contradictions. Un concept comme celui des « kilomètres alimentaires » peut être alors utile pour déterminer l’empreinte carbone de certains aliments dans nos assiettes. C’est simple à comprendre, mais cela peut aussi n’avoir aucun sens. Après tout, il ne s’agit pas seulement de la distance parcourue, mais aussi du coût environnemental de ce voyage et de la façon dont il a été produit à l’origine.

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