La démographie du globe et la raréfaction des ressources obligent à repenser les manières de cultiver et de cuisiner. Bonne nouvelle: les 4e rencontres 2049 de Dijon ont montré que nous avons les moyens de réconcilier écologie et art culinaire.
« La destinée des nations dépend de la façon dont elles se nourrissent. » C’est en citant le gouleyant Brillat-Savarin, inventeur de la critique gastronomique et ancien étudiant à Dijon, que le maire de la cité bourguignonne, François Rebsamen, a ouvert les quatrièmes rencontres 2049 que sa ville accueillait le 13 juin au Palais des Ducs de Bourgogne.
Parler de « destinée » n’est pas excessif : comme l’a rappelé le chef Thierry Marx dans une vidéo, la Terre comptera 9,7 milliards d’habitants en 2049 que l’élevage et l’agriculture pratiqués intensivement ne permettront pas de nourrir, car ils épuisent les sols. Antoine Couturier, de l’association et bureau d’étude dédié aux questions agraires Solagro, a posé le problème : « Rien qu’en France, sera-t-on capable de nourrir sainement la population tout en rémunérant correctement les agriculteurs, en restaurant la biodiversité et en respectant nos engagements sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre ? La réponse est oui… à condition de changer d’alimentation. »
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